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Communiquer
Pauser son écran
4 octobre 2022
Saviez-vous qu’il n’y a pas de temps d’écran maximal quotidien recommandé pour les ados? Mais attention: une surutilisation des appareils connectés peut tout de même avoir des effets négatifs sur leur santé et leur bien-être. C’est donc important d’accompagner votre jeune vers un équilibre numérique.
Les écrans occupent une place majeure dans la vie des adolescents, qui s’en servent pour s’informer, se divertir, socialiser et communiquer. Et la pandémie de COVID-19, avec ses mesures sanitaires et de confinement, est venue amplifier le phénomène. L’an dernier, la Direction régionale de santé publique de Montréal a réalisé une étude sur les habitudes numériques des adolescents montréalais pendant la crise sanitaire. Il en est ressorti que 27 % des répondants ont passé plus de 5 heures quotidiennement devant les écrans durant les jours de semaine (en excluant le temps alloué à l’école et aux travaux scolaires), une donnée qui grimpait à 44 % les jours de fins de semaine.
La Société canadienne de pédiatrie (SCP) recommande de surveiller le temps d’écran pour les jeunes de 5 ans et plus, et ce, pour tous les types d’usages (divertissement, communications, travaux scolaires, etc.) et tous les appareils confondus (cellulaire, tablette, ordinateur, télévision, console de jeux vidéo). Elle a aussi mis de l’avant l’importance de faire attention au contenu visionné par les enfants, au contexte d’utilisation des écrans ainsi qu’aux caractéristiques individuelles de chacun (âge, vulnérabilités personnelles, etc.).
En d’autres mots, tous les temps d’écran ne sont pas égaux. L’usage d’un ordinateur par un jeune en classe pour ses travaux scolaires et accompagné par son enseignant, par exemple, n’a évidemment pas le même impact psychologique sur lui que s’il regarde à répétition des films violents seul dans sa chambre, sans encadrement ni interaction avec les autres.
Selon les nouvelles recommandations, le temps d’écran n’est toutefois pas à négliger. Celui-ci peut d’ailleurs augmenter rapidement lorsqu’on calcule les différents usages par les ados de leurs appareils connectés: que ce soit le cellulaire pour texter les amis et aller sur les réseaux sociaux, l’ordinateur pour faire des travaux scolaires, regarder des vidéos et naviguer sur Internet ou alors la télévision pour regarder des films et des séries.
Selon l’étude de la Direction régionale de santé publique de Montréal, une utilisation intensive de la techno par les adolescents (c’est-à-dire 5 heures ou plus par jour, en excluant le temps passé pour l’école et les travaux scolaires) peut occasionner divers méfaits sur leur santé et leur bien-être. Les répondants ont entre autres rapporté un moral passable ou mauvais, une insatisfaction de leur vie et de leurs relations avec leur famille et leurs amis, une diminution de leur motivation scolaire et de leur activité physique ainsi que des résultats scolaires faibles ou très faibles. Plusieurs ont aussi vu leurs inquiétudes augmenter en ce qui a trait à leur avenir.
À long terme, le temps d’écran a également une incidence directe sur le corps. Une surutilisation des appareils connectés peut en effet entraîner divers problèmes de santé, tels que le surpoids et l’obésité dus à la sédentarité, des troubles de la vue ainsi que des problèmes de sommeil et de posture.
Malgré l’augmentation générale de l’usage de la techno pendant la pandémie observée par la Direction régionale de santé publique de Montréal, 39 % des adolescents ayant répondu à l’étude ont affirmé en avoir parfois ou souvent assez des écrans. Cela suggère que les jeunes pourraient moins utiliser leurs appareils connectés s’ils se faisaient proposer des activités zéro techno. C’est donc ici que vous, les parents, entrez en jeu. Voici quelques idées pour les journées où vous êtes moins inspirés:
Si vous souhaitez en savoir plus afin de limiter les impacts négatifs des écrans sur la santé physique de votre ado, allez lire ceci:
Finalement, lors de vos discussions au sujet d’Internet et des écrans avec votre ado, rappelez-lui que l’objectif est d’en viser une utilisation équilibrée… pour en retirer plus de bien que de torts!
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