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Les contrôles parentaux, comment ça marche?

Les contrôles parentaux, comment ça marche?

Il n’est jamais trop tard pour installer des contrôles parentaux sur les appareils qu’utilise votre ado. Que ce soit pour réduire les risques qu’il tombe sur du contenu inapproprié ou sur des gens mal intentionnés, ou tout simplement pour limiter son temps d’écran, suivez le guide!

Vous souhaitez installer un outil de contrôle parental sur le cellulaire, l’ordinateur ou la tablette de votre ado? Sachez que vous n’êtes pas seul! En effet, selon l’enquête NETendances 2021, 37 % des parents d’enfants de 13 à 17 ans rapportent avoir déjà eu recours, de façon régulière ou occasionnelle, à un logiciel de contrôle parental.

Les contrôles parentaux sur les appareils

En tant que parent d’ado, vous savez que c’est impossible d’être à ses côtés chaque fois qu’il utilise son appareil. Cela dit, vous pouvez utiliser des contrôles parentaux afin de superviser à distance plusieurs activités en ligne de votre jeune.

Limiter le contenu accessible

Vous pouvez, par exemple, réduire les risques que votre ado tombe accidentellement sur du contenu violent, sexuel ou qui va à l’encontre de vos valeurs familiales en bloquant son accès au contenu explicite (dans la musique, les balados, l’actualité ou les sites Web) ou en définissant des restrictions de contenu en fonction de l’âge de classification (pour les vidéos, les films, les livres, les émissions et les applications). Vous pouvez de plus restreindre son accès à des applications ou à des sites Web spécifiques, sa recherche de vidéoclips ou sa recherche Web via la commande vocale.

Protéger la confidentialité en ligne

Si vous désirez limiter les risques que votre jeune soit sollicité par des inconnus ou alors qu’il soit victime de personnes ayant des comportements inappropriés en ligne, vous pouvez régler les paramètres de confidentialité de son appareil. Il est notamment possible d’empêcher les applications et les sites Web d’avoir accès à son service de localisation, à sa liste de contacts, à son microphone, à ses photos, à ses vidéos et à sa bibliothèque musicale.

Surveiller et limiter le temps d’écran

Par ailleurs, entre une partie de jeux vidéo, un coup d’œil sur les réseaux sociaux et quelques vidéos drôles sur l’ordinateur, le temps d’écran des jeunes dans une journée augmente rapidement et une surutilisation peut avoir plusieurs effets négatifs sur leur bien-être. Si cela vous inquiète, vous pouvez suivre les temps quotidien et hebdomadaire passés par votre ado sur son appareil ainsi que sur ses applications et les sites Web. Cela vous permettra ensuite d’activer des temps d’arrêt sur son appareil (à l’heure des repas ou pendant les heures de sommeil, entre autres) ou de fixer des limites quotidiennes pour les applications les plus utilisées.

Limiter des fonctionnalités des jeux vidéos

Les parents de gamers peuvent, pour leur part, activer des contrôles parentaux afin de restreindre certaines fonctionnalités des jeux sur l’appareil de leur ado, dont la possibilité de jouer à des jeux multijoueurs avec des inconnus, l’activation des jeux multijoueurs à proximité et l’envoi ou la réception de messages personnalisés avec les invitations de jeux et d’amis. Il est également possible de bloquer les achats de jeux ou d’applications de même que les achats intégrés.

7 choses à savoir sur les contrôles parentaux

  1. Votre fournisseur d’accès Internet pourrait vous aider à mieux gérer l’expérience en ligne de votre jeune. Certains fournisseurs offrent des services et des produits (comme des routeurs) qui permettent de bloquer des sites Web en particulier ou de programmer un horaire d’utilisation d’Internet.
  2. Les différents contrôles parentaux auxquels vous avez accès dépendent du système d’exploitation de votre appareil (Apple, Android, Windows) et du navigateur (Chrome, Edge, Firefox, Safari) que vous utilisez. Pour en savoir plus, consultez la fiche-conseil conçue sur le sujet par Habilos Medias.
  3. Pour rendre les recherches en ligne de votre jeune plus sécuritaires, vous pouvez entre autres activer la fonction qui permet d’ignorer les contenus explicites ou pour adultes dans les moteurs de recherche Google, Bing ou DuckDuckGo.
  4. Les plateformes de diffusion de vidéos permettent d’établir divers contrôles parentaux. Pour savoir comment les utiliser, consultez les pages de Netflix et de YouTube à ce sujet.
  5. Certains jeux vidéo offrent la possibilité de désactiver le clavardage, tels que Minecraft, ou d’activer certaines restrictions de jeux, comme Roblox.
  6. Vous pouvez acheter des applications afin de surveiller les activités en ligne de vos enfants, comme Kidslox (iOS, Android), ou de contrôler le temps d’écran, comme Screen Time Parental Control (iOS, Android).
  7. Certains réseaux sociaux, comme TikTok et Instagram, ont rédigé des guides pour aider les parents à assurer la sécurité numérique des jeunes lorsqu’ils les utilisent. Vous pouvez aussi suggérer à votre ado de bloquer ou d’ignorer la personne qui le dérange sur les réseaux sociaux, voire de la signaler ou de signaler ses messages.

Avant d’installer des contrôles parentaux

Il n’en revient qu’à vous de déterminer quelles activités en ligne vous désirez superviser en fonction de l’âge de votre enfant. Or, avant d’installer des contrôles parentaux sur les appareils de votre ado, il est bien important d’avoir une discussion avec lui afin de lui expliquer quelles sont vos inquiétudes par rapport à son utilisation des écrans ainsi que les méfaits possibles d’Internet et des écrans. Dites-lui que c’est possible qu’il tombe sans le vouloir sur du contenu inapproprié et qu’il peut venir vous en parler si ça arrive, que vous ne le disputerez pas pour ça.

Veillez finalement à ce que votre installation des contrôles parentaux soit faite en toute transparence et non pas en cachette. Sachez qu’aucun contrôle parental n’est parfait. La plupart des paramètres peuvent être modifiés par votre jeune s’il sait comment faire (et la plupart des jeunes sont très habiles avec la technologie, n’est-ce pas?). Donc, mieux vaut garder un lien de confiance avec votre ado et une discussion ouverte sur le sujet.

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