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22 avril 2025
Se déconnecter pendant une journée entière peut sembler une mission impossible. Mais pour la famille d’Audrey Petit, l’expérience du 24h PAUSE en famille a été aussi bénéfique pour les enfants que pour les adultes. Entre les jeux, les sports et les rires, ils ont redécouvert l’importance des moments de qualité passés ensemble… sans aucune notification pour les distraire!
Audrey Petit l’affirme d’emblée: elle est déjà sensibilisée à un sain usage des écrans. À l’organisme communautaire où elle travaille, à Val-d’Or, elle utilise régulièrement les outils de PAUSE avec les familles, quand elle donne des ateliers aux parents, entre autres. C’est d’ailleurs lors d’une de ces séances qu’elle a décidé de participer au 24h PAUSE en famille en 2023. «On parlait de l’événement dans une présentation et je me suis dit: “Let’s go, on le fait, nous aussi!”», dit celle qui étudie au baccalauréat en travail social, en plus de son emploi à temps plein.
À la maison, même si Audrey organise diverses activités déconnectées pour ses deux garçons de 7 et 9 ans, elle considère que ceux-ci passent beaucoup trop de temps devant les écrans. Il faut dire qu’elle est séparée de leur père et que les règles en lien avec la techno diffèrent d’une maison à l’autre. «Ils regardent beaucoup les écrans chez leur père, parce que les règles sont moins restrictives», souligne-t-elle.
Lorsque ses fils sont avec elle (c’est-à-dire une semaine sur deux), Audrey tente de rétablir un certain équilibre numérique. «Je suis plus sévère avec les écrans, admet-elle. Les jours de semaine, ils n’ont pas le droit de les allumer. De toute façon, avec les devoirs et les activités parascolaires, ils n’ont pas vraiment le temps. Ça va tellement vite!»
La maman a vu le 24h PAUSE en famille comme une façon de faire réaliser à ses enfants la place que la techno occupe dans leur vie. «Puis je trouvais que c’était un bon moment pour moi aussi, en tant qu’adulte, de décrocher», ajoute-t-elle.
Avant de remplir le formulaire d’inscription en ligne, Audrey et son conjoint en ont parlé avec les enfants. «Au début, honnêtement, ils étaient un peu réfractaires… Ce n’est pas drôle une journée de fin de semaine sans écran! Mais, finalement, ils ont décidé de l’essayer», explique-t-elle.
La famille d’Audrey n’avait pas prévu de se préparer de façon précise au jour J. Toutefois, elle a aimé recevoir, avant l’événement, un courriel de l’équipe PAUSE contenant quelques conseils pour mieux planifier leur journée. «Il y avait des choses auxquelles on n’avait pas pensé, comme d’avertir nos proches que nos écrans seraient éteints, donc que nous ne serions pas joignables ce jour-là», rapporte la femme de 29 ans.
Durant la journée de déconnexion, Audrey, son conjoint et les garçons ont eu le temps de faire plusieurs activités. Ils ont lavé la voiture ensemble et ils sont allés jouer au soccer. Ils se sont également rendus au belvédère de la ville afin de monter dans la tour d’observation qui donne une vue sur le paysage environnant. Puis ils ont organisé une soirée de jeux de société en famille.
«Honnêtement, je m’attendais à ce qu’il y ait du chialage de la part des enfants au cours de la journée. Mais il n’y en a pas eu! On a pleinement profité de notre journée, tout s’est très bien passé», se rappelle-t-elle, encore un brin surprise.
La journée de déconnexion a amené la famille d’Audrey à faire quelques prises de conscience. «On a compris que le temps passé sur nos écrans, c’est du temps qu’on ne passe pas en famille, précise-t-elle. Nous éloigner des écrans nous a permis de passer des moments de qualité ensemble. Et cela a fait autant de bien aux enfants qu’à nous.»
Sur une note plus personnelle, Audrey admet que l’événement l’a sensibilisée à son usage du cellulaire en dehors des heures de travail. «J’utilisais mon téléphone pour tout et n’importe quoi, ce qui fait que, parfois, je n’étais pas totalement attentive aux enfants ou à leurs demandes. Je ne dis pas que c’est 100 % parfait aujourd’hui — ça m’arrive encore de regarder mon téléphone en leur présence —, mais je fais plus attention. J’essaye d’être un modèle pour eux», explique-t-elle.
Depuis leur participation à l’événement, Audrey et son conjoint intègrent davantage de moments zéro écran dans le quotidien de la famille. Ils essayent, par exemple, de troquer plus souvent les soirées cinéma pour des soirées de jeux de société. Et la maman a acheté des jeux de cartes contenant des défis ou des questions pour alimenter la discussion sur l’heure du souper. «Ça fait maintenant partie de notre routine», assure-t-elle.
Quant aux fils d’Audrey, ils ont tellement aimé leur expérience de déconnexion qu’il leur arrive parfois… de demander des journées sans écran! Elle n’a donc pas eu de mal à convaincre ses fils de s’inscrire à nouveau au 24h PAUSE en famille. «Il n’y a même pas eu d’hésitation», soutient-elle, en ajoutant: «Et je conseille à toutes les familles qu’on connaît d’y participer!»
Si, comme Audrey, vous souhaitez vivre l’expérience du 24h PAUSE en famille, inscrivez-vous.
Émilie Tremblay photographie